Sur la flaque croupie passée en déréliction qu’est le Tout, fleuroite un printemps de plastique. Eclosent des bourgeons et des vers, naissent des sonnets de turpitude. J’éclos-meurs. Je ne dure pas.
Aux illusions infinies, je - torturée et secouée arc-boutée de larmes ectoplasmiques - désarroite impuissante.
Si brève, que mon heure déjà sonne et résonne et mes écoutilles assourdit; pour que je ploie, que ma sève se délite, que mon tronc, mon visage, mon corps - apprenti-Shiva des Rêves aux mille girons pourvoyeurs de pensées avortées - s’enfonce et se noie.
.
J’essaye de flamboyer, intensément – mais cela même est entravé par la connaissance de mon propre flétrissement, la figeante certitude qui appesantit ce que je suis, la façon dont j’agis, sans plus l’ancrer pourtant à la vie - base de tout - qui n’existe pas (il n’est pas de « bon » état de présence au monde en cette sphère où voisinent étincelles éphémères et minéraux inanimés, qui nous certifient que quelque part, on inéluctabilise et réglemente sans pensée, ni conscience, ni vie).
.
Je ne suis pas, je-ça transitoire. Je-ça passager. Moi, plante qui se dresse, haut très haut, puis me ratatine, identité-chose oscillante, tour-à-tour larmoyante, impavide, et -.
'Ca' définitif, beauté sans nul écho, absolue inanité, mon esprit, mes aspirations, ma nature contrariés, malheureux qu’on moque...
Mon ‘Je’ veut demeurer et jamais ne fût conditionné à être remis en considération toute sa durée et ce jusqu’à dissipation.
Monde-vie/château hanté d’ajournés, d’éphémères harcelants, qui sans cesse nous susurrent...
« Memento mori »
En nous condamnant à une fin, vous nous avez voués à être, en potentiel, en permanence finis.
Aux illusions infinies, je - torturée et secouée arc-boutée de larmes ectoplasmiques - désarroite impuissante.
Si brève, que mon heure déjà sonne et résonne et mes écoutilles assourdit; pour que je ploie, que ma sève se délite, que mon tronc, mon visage, mon corps - apprenti-Shiva des Rêves aux mille girons pourvoyeurs de pensées avortées - s’enfonce et se noie.
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J’essaye de flamboyer, intensément – mais cela même est entravé par la connaissance de mon propre flétrissement, la figeante certitude qui appesantit ce que je suis, la façon dont j’agis, sans plus l’ancrer pourtant à la vie - base de tout - qui n’existe pas (il n’est pas de « bon » état de présence au monde en cette sphère où voisinent étincelles éphémères et minéraux inanimés, qui nous certifient que quelque part, on inéluctabilise et réglemente sans pensée, ni conscience, ni vie).
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Je ne suis pas, je-ça transitoire. Je-ça passager. Moi, plante qui se dresse, haut très haut, puis me ratatine, identité-chose oscillante, tour-à-tour larmoyante, impavide, et -.
'Ca' définitif, beauté sans nul écho, absolue inanité, mon esprit, mes aspirations, ma nature contrariés, malheureux qu’on moque...
Mon ‘Je’ veut demeurer et jamais ne fût conditionné à être remis en considération toute sa durée et ce jusqu’à dissipation.
Monde-vie/château hanté d’ajournés, d’éphémères harcelants, qui sans cesse nous susurrent...
« Memento mori »
En nous condamnant à une fin, vous nous avez voués à être, en potentiel, en permanence finis.
En nous condamnant à une fin, ils ont fait de la liberté un fœtus éternel.
Je, fragile effréné, je crépuscule d'en bas
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