lundi 2 février 2009

La Fin (07/12/08)

Le scabreux désamour

Voguant sur les fluides qui de ton corps s’écoulent

Un instant se dissipe

Et voici que je replonge dans les élans abrupts de la passion.

Je n’en sais que dire….

Je n’ai point de gorge pour scander ce renouveau d’intensité.

Elle a déjà trop servi pour hurler, sa pulpe en feu ne laisse plus passer les mots d’amour,

Qui sitôt pensés, sonnent faux et tristes et l’imposture.

L’instant d’après, je ne suis plus tant dévastée que les ravages de toi sur moi

Me feraient encore songer comme une autre, dont la tendresse ne serait pas déjà flétrie.

Je passe à autre chose.

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